Plongée dans le monde de l'architecture Headless et composable [Épisode 1]

L'architecture Headless et le composable ont émergé comme une approche inédite de la conception web. Véritable révolution ? Tendance éphémère ? J’ai voulu présenter de manière vulgarisée ces notions à travers une série d'articles pour vous permettre d'y voir plus clair.

Qu'entend-on par "Architecture Headless" ?

 

Quand on parle d’architecture Headless, on sous-entend un système agnostique aux fronts. Il n'est donc pas limité à un seul front-end et peut être utilisé par différents touchpoints.


Un système Headless ne s’occupe pas des problématiques du front-end et se focalise uniquement sur l’implémentation des services métiers et de leur mise à disposition des touchpoints

Les implémentations du front-end sont ainsi déléguées à ces différents touchpoints, qui peuvent chacun mettre en place une expérience unique tout en se basant sur les services métiers communs exposés par les systèmes Headless






Les avantages d’un tel système sont multiples, que ce soit d’un point de vue technique ou business

 
  • L’indépendance du backend offre plus d’agilité et une plus grande souplesse sur l’évolution des systèmes sans impacter l'expérience
 
  • Offre un cycle de déploiement différent entre le front et le back permettant de réduire le Time To Market (TTM)
 
  • Contribue à une meilleure sécurisation des accès aux services backend
 
  • Permet d’innover plus rapidement sans être contraint par une architecture monolithique
 
  • Ouvre la voie vers l’implémentation d’un système omnicanal et composable
 

En contrepartie de tous ces avantages, la mise en place d’un système Headless nécessite davantage de conception et une organisation différente des équipes. Une mise en route et des « changes » qui peuvent générer des coûts supplémentaires par rapport à un système monolithique classique.

 

Est-ce qu'un système Headless est fait pour moi ?

 

Pour savoir s’il faut adopter ou migrer vers une architecture Headless, tout dépend du niveau de maturité de votre SI, du niveau de stabilité et des limites de votre système actuel (si votre système répond parfaitement à vos besoins actuels et futurs, aucune raison de changer : le Headless, c’est bien, mais cela ne veut pas dire que le monolithique ne l’est pas).

 

Pour la mise en place d’un système Headless, mon SI doit-il être composable ?

 

Non, un système Headless n’a pas besoin d’être Composable. En revanche, un système composable se doit d’être Headless. Ceci sera détaillé dans un futur article sur les systèmes composables…

 

Est-ce que cela vaut vraiment le coup ou est-ce qu'il s'agit seulement d'une tendance ?

 

Selon mon expérience, je dirais qu’il ne s’agit pas juste d’une simple tendance mais d’une vraie orientation architecturale destinée à se pérenniser et à se généraliser. D’un point de vue technologique, nous avons atteint la maturité suffisante pour une mise en œuvre plus aisée des architectures de ce type, et les systèmes monolithiques commencent à montrer leurs limites.

 

Une telle architecture apporte un niveau d'agilité qui ouvre de nouvelles opportunités d'évolution et d'innovation pour accompagner le métier : c'est un investissement pour un système robuste et pérenne dans le temps, dont les gains seront perçus à moyen et long termes.

 

Comment mettre en place un système Headless pour mon entreprise ?

 

Orkester dispose d’une expérience éprouvée dans ce domaine. Nos équipes d’experts et d’architectes peuvent vous accompagner dans votre transformation digitale et la mise en place de votre future architecture Headless.